Miel local de production artisanale

Découvrez une sélection exclusive de miels locaux produits avec passion et savoir-faire dans le Pays de la Loire. Chaque pot de miel est le fruit d’un travail artisanal et d’une démarche écoresponsable, garantissant une qualité exceptionnelle et des saveurs authentiques.

Les miels récoltés en Loire Atlantique et en Vienne

Selon les conditions météorologiques, je peux réaliser jusqu’à 5 récoltes par an (elles font suite aux “miellées” : quand les abeilles ramènent massivement à la ruche du nectar et le stockent..donnant ainsi plus tard, le miel que vous consommerez ;).

Ces récoltes interviennent à différents moments dans l’année, à la fin de floraisons plus ou moins spécifiques :

Miel de Printemps : c’est le premier miel de la saison! Il fait suite aux premières floraisons abondantes de l’année comme les pruneliers, le pissenlit ou encore le colza, plus présent en Vienne où les surfaces agricoles laissent une large place à ces cultures. C’est un miel qui demande un suivi certain car récolté trop tard, il a tendance à “figer” dans les hausses du fait de sa teneur élevée en glucose, ce qui veut dire que sa cristallisation est très rapide!
Sa production intervient en Loire-Atlantique et en Vienne, mais surtout dans le 86.

Miel d’Acacia & Aubépine : Le robinier faux acacia, l’arbre qui produit les fleurs donnant ce miel caractéristique doux et liquide, a des fleurs très fragiles et ses floraisons n’interviennent que si les conditions météo sont équilibrées et sans extrêmes chaud/froid/pluvieux/venteux.
L’aubépine pour sa part est plus rustique et donne lieu à un miel davantage de “forêt”, plus corsé et à la cristallisation plus rapide. Il n’est pas rare que ses miellées se chevauchent et la quasi totalité de mes ruchers ont l’un ou l’autre (ou les 2) à proximité, ce miel est donc produit à part égale en Loire-Atlantique et en Vienne.

Miel d’Été : C’est le miel toutes fleurs par excellence. Il est l’emblème de toute la diversité florale que peut offrir la nature au moment de son apogée. Il concentre un grand nombre de floraisons entre mai et juillet où il est récolté. Ainsi pour en donner quelques unes, on peut notamment y retrouver : trèfle blanc, bourrache, phacélie, ronces, chataigniers, stellaire et bien d’autres encore…
Les Ronces ( aussi appelées mûriers sauvages) et le Châtaignier demeurent les floraisons dominantes du fait de leur abondance et de l’appétence des abeilles pour elles.
Ce miel est produit à part égale entre Loire-Atlantique et Vienne.

Miel de Tournesol : Le “Miel des enfants” comme on l’appelle aussi parfois, du fait de sa douceur et de sa sucrosité marquée, est un pur produit de la fin de saison car il se récolte début août. Il se caractérise par une floraison assez longue et à un moment où les abeilles chanceuses qui peuvent en profiter peuvent d’ores et déjà commencer à élaborer leur stock d’hivernage, à un moment où les fleurs commencent à se faire rares. Il est uniquement produit en Vienne. La terre que l’on y trouve, très calcaire, convient bien à ce type de plante.

Miel de Sarrasin : Emblématique de la Bretagne, il est aussi appelé “Blé noir” car c’est avec la farine de cette céréale que sont confectionnées les fameuses crèpes et galettes que l’on aime tant! C’est une production qui, de fait, demeure très locale et spécifique. Côté gustatif, c’est un miel très “typé” d’abord par sa robe sombre que par ses arômes pénétrants où se mêlent bois et terre. Le Sarrasin est également une aubaine pour les abeilles du fait de sa floraison tardive en août/septembre permettant aux abeilles de faire des réserves en prévision de l’hiver à venir

 Pourquoi acheter du miel local ?

Acheter du miel à un producteur local, c’est soutenir une filière qui a fort affaire face notamment :

  • aux dérèglements climatiques et ses effets sur les saisons (hivers très courts, pluies trop abondantes, sécheresses extrêmes…), 
  • aux nuisibles et parasites venus surtout d’Asie, issus de la mondialisation, (varroa, frelons asiatiques…) qui ravagent les ruches, 
  • aux pesticides, néonicotinoïdes en tête qui empoisonnent nos abeilles, détraquent leur système nerveux ou qui modifient leur comportement, impactant ainsi la colonie dans son équilibre,
  • à la concurrence déloyale de produits vendus comme “miel” venant (encore) d’Asie, sans pour autant jamais avoir vu une abeille car provenant uniquement de sirop de sucres de synthèse produits industriellement..

Quand vous achetez du miel local, vous favorisez le circuit court soit la valorisation de l’économie locale, celle de votre territoire!

Acheter du miel local, c’est également vous garantir un produit de qualité élaboré près de chez vous et bénéficier d’un rapport direct avec votre producteur. Vous souhaitez en connaître davantage sur le monde des abeilles et ce que vous mettez sur vos tartines?

Enfin acheter du miel local à un apiculteur récoltant c’est vous permettre de goûter un terroir de contribuer à la vie d’une exploitation et donc d’une ou plusieurs familles !

Le prix justifié du miel local et artisanal

Je ne considère pas que le miel soit un produit de luxe et ce n’est pas mon positionnement. C’est en revanche, un des rares produits qui n’est en rien transformé par l’homme et est l’unique fruit du labeur de l’abeille : approximativement un pot de 500g de miel, c’est plus de 2 millions de fleurs visitées et l’équivalent de 75 000 km soit quasi 2 fois le tour de la Terre!

On peut donc le qualifier de produit noble je pense.

Le miel est également l’expression d’une typicité d’un territoire, de ses plantes, ses fleurs, son climat, sa terre, bref son terroir.

Il est enfin la consécration pour le berger des abeilles qui prend soin d’elles tout au long de l’année, car la récolte fait suite à un long travail de préparation des colonies et ne s’obtient pas en claquant des doigts.

C’est aussi pour tout cela que chaque miel regorge de vertus et s’intègre parfaitement dans un régime alimentaire sain et vivant puisqu’il constitue une source reconnue de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments tout en étant une bonne alternative au sucre transformé.

Il est clairement à différencier des sirops de sucre mal nommés “miel” produits par des  personnes et entreprises peu scrupuleuses et dont le seul objectif est la recherche de profit.

Peu cher vous le trouverez, surtout en grande distribution,  mais encore bien trop pour ce qu’il vaut réellement.

Mon miel local est-il bio ?

Pas pour le moment car à l’heure d’aujourd’hui, je développe mon exploitation, c’est déjà beaucoup de travail et de sujets à traiter et j’ai fait le choix de ne pas devoir suivre, en plus, un cahier des charges qui m’amènerait à être bio.

Le sujet m’intéresse au plus haut point mais cela n’est pas sans contraintes, loin de là, et je dois d’abord développer et stabiliser mon exploitation avant d’envisager une éventuelle conversion.

Je suis encore en installation progressive en 2024 et ce sera encore le cas en 2025.

Ma manière de travailler aujourd’hui n’est pas très différente de celle d’un apiculteur bio à cela près que je suis encore à l’état de tests sur mes colonies quand à la gestion du varroa dans les ruches (l’ennemi numéro 1 de tout apiculteur, bio ou non) via des traitements bios et que je souhaite avoir un certain recul pour me permettre d’abandonner à 100% des traitements conventionnels qui ont jusqu’ici permis de freiner suffisamment le parasite et d’aider efficacement les colonies à subsister face à cet envahisseur (à noter que l’on ne peut éradiquer le varroa mais seulement freiner son développement via des traitements spécifiques et des mesures dites “biotechniques” dans le cadre des interventions sur les ruches).

Je travaille dans une dynamique “raisonnée” dans le sens où les traitements et nourrissements que je pratique pour mes abeilles répondent à des besoins vitaux et immédiats pour leur éviter des désagréments plus grands.

Par exemple, je ne pratique pas le nourrissement dit “de stimulation” au printemps pour encourager la reine et les ouvrières à démarrer “plus vite” leur saison. Je ne pratique pas non plus un nourrissement systématique des colonies, je surveille en revanche leur capacité à être autonomes sur ce point et vient en support pour les colonies qui le nécessitent.

A titre d’exemple, ce printemps 2024 a demandé notamment beaucoup d’attention sur ce point car les mauvaises conditions météorologiques couplées au développement des colonies a engendré de grands stress pour ces dernières du fait de ressources de nourriture très faibles, ne permettant pas de couvrir leurs besoins. Je suis donc intervenu pour éviter des situations de famine et à plusieurs reprises, je dois bien avouer que si j’étais passé un ou deux jours plus tard, j’aurais trouvé des colonies mortes de faim.

J’élabore au fur et à mesure de ma pratique apicole, de mes rencontres, de mes lectures, conférences, podcasts et autre sources d’infos, une éthique de travail basée sur une collaboration, respectant autant que je le puisse, les abeilles pour ce qu’elles sont avec respect de leurs besoins et non un rapport d’asservissement où l’animal n’est qu’un outil de production que l’on contraint sans cesse avec l’unique souci du sacro-saint “rendement”.

Dans cette idée, je m’interdis un certain nombre de pratiques encore courantes chez un certain nombre d’apiculteurs comme par exemple :

Le clippage des reines (leur couper les ailes pour qu’elles ne puissent pas essaimer) ou encore le changement systématique des reines tous les 1 ou 2 ans pour avoir en permanence de jeunes reines et dynamiser ponte et production de miel : les abeilles procèdent en règle générale au remérage (changement de reine décidé par la colonie) si l’intelligence collective que forme la colonie estime que la reine ne subvient pas ou mal à ses besoins. Il y a également des reines qui conservent une belle vitalité à 3, 4 ou 5 ans!

Devenir apiculteur bio est pour moi un objectif vers lequel je vais tendre dans les années à venir. C’est dans ce cadre que j’ai d’ores et déjà démarré plusieurs de mes pratiques comme :  

  • bannir au maximum le plastique de mes ruches,
  • nourrir au minimum et le faire avec des produits de qualité quand cela est nécessaire, en en incorporant systématiquement une part de miel ainsi redonné aux abeilles qui l’ont produit,
  • limiter l’utilisation de grilles à reines à la première hausse, et laisser ainsi la reine monter à sa guise dans la hausse,
  • suivre les principes de la RBC (Ruche Basse Consommation) pour aider les abeilles dans la thermorégulation au sein de la ruche

Où trouver nos miels de producteur local ?

Il vous est possible de commander mes produits dans la partie boutique et d’être livré où que vous soyez en France.

Si vous habitez en Loire-Atlantique, vous pourrez également retrouver mes produits dans différents points de vente ainsi que dans le cadre d’ateliers-dégustations à domicile ou en entreprise

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